Travailler dans le secteur humanitaire implique de nombreux renoncements.
À des conditions de vie difficiles, la pression liée à la charge de travail s’ajoutent l’éloignement, l’absence de distractions parfois et les risques sanitaires et sécuritaires.
De plus, la culture à l’œuvre dans le secteur encourage un don de soi tel qu’il est difficile de ne pas se vouer à la tâche corps et âme… Enfin, du fait de la privatisation des organisations désormais en compétition sur « le marché de l’humanitaire », les conflits de valeurs sont fréquents entre aspirations, idéaux et les compromis avec lesquels il faut composer au quotidien.